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Mes pensées du jour - Page 2

  • Pourquoi si peu de blogs de maths ?

    C'est la question que pose Gaspard... un blog de maths que je viens de découvrir.

    Je vais tenter quelques réponses jetées en vrac ici:

    Ça prend beaucoup de temps
    . Lire les notes des autres blogs, alimenter le sien par des notes plus ou moins longues, c'est autant de temps utilisé à ces tâches qui peuvent parfois occuper plusieurs heures par jour. Je m'entends d'ailleurs dire à la maison non plus que je suis sur l'ordinateur mais que je suis sur mon blog ! Pendant ce temps là le repas, les courses et le jardinage attendent... patiemment !

     

    Il faut s'y mettre... à l'informatique, au web 2.0, il faut essayer, passer du temps à comprendre cet univers : del.icio.us, les blogs, les réseaux sociaux, le langage html, les flux rss. Il n'y a pas de manuel, tout se fait sur le tas, au fur et à mesure. Comprendre comment ça marche n'est pas si simple, il faut regarder les autres pendant des heures, s'essayer, abandonner, tester, reprendre. Il faut donc s'engager dans une démarche de longue haleine qui peut décourager.


    Il n'y a aucune reconnaissance institutionnelle, ce qui n'engage personne à sortir des sentiers battus. Aucun enseignant ( car se sont quasiment les seuls à pouvoir faire un blog exclusivement sur ce sujet ), alors que les discours officiels demandent de changer l'image des maths, n'est valorisé ni reconnu à réaliser un tel travail ramené au statut d'épiphénomène, au bricolage qui n'engage que la personne qui en est le créateur dans la manière d'occuper ses loisirs... L'enseignant du second degré ou l'universitaire qui se lancerait dans l'aventure serait plutôt vu comme un amusant marginal tant que ses propos sont inoffensifs et comme un dangereux polémiste si ce n'est pas le cas, pouvant être soumis à remontrance, et même être sanctionné!

     

    A quoi ça sert un blog ? Telle est la question à laquelle on est forcément confronté lors de la lecture ou de la création d'un tel objet numérique. Le blog permet de traiter le flux informatif, or les mathématiques, dans la façon dont on les enseigne depuis des années répondent plus au statut de stock qu'il faut ingurgiter, qu'à l'idée de flux sur lequel on peut parler, avoir un avis, émettre des idées. L'idée d'actualité, forcément associée à l'idée de blog et de flux, émerge en ce qui concerne les mathématiques en France. Il est possible de faire un blog plutôt site, détaché du flux des nouvelles fraîches mais dans ce cas il devra apporter une vison nouvelle, une présentation originale, des éléments nouveaux, sans quoi il verra son lectorat se détacher de lui.

    Quel intérêt pour les élèves? La question estc entral lorsqu'un enseignant se lance dans l'aventure, à moins qu'il ne choisisse une autre orientation plus personnelle auquel cas on ne peut pas tellement parler de blog de maths. Le débat est ouvert et la réponse ne me semble pas si évidente.

    L'idée d'actualisation des connaissances n'est pas naturelle en mathématiques et si elle me parait évident par une formation plutôt orientée vers les sciences de l'ingénieur et la veille technologique, je ne suis pas persuadé qu'elle le soit pour un étudiant qui sort de l'université pour rentrer à l'école, aussi diplomé soit-il ! Il n'est donc pas étonnant que la plupart des matheux regardent un blog avec un étonnement non dissimulé, une incompréhension à peine voilée, en se demandant à quoi ça peut servir !

    Faire un blog sur les maths s'est aussi avoir une certaine croyance que l'on peut changer les choses, que l'on peut changer l'image d'un domaine, que l'on peut-être utile, que le temps que l'on passe, s'il s'agit d'un enrichissement personnel est aussi utile pour les autres auquel cas, nombre de notes ne seraient pas écrites.

    La création d'une identité numérique n'est pas encore implantée. Or je suis persuadé que d'ici quelques années elle sera au centre de toutes les considérations, qu'elle fera partie intégrante du CV. A savoir si le monde de l'enseignement restera aveugle à ce changement qui s'amorce à l'extérieur.

    Faire un blog c'est avoir un lectorat et cette idée n'est pas si naturelle que cela, c'est d'ailleurs ce point qui m'a le plus troublé. Quoi dire? Comment le dire ? Faire des maths et parler autour des maths ne demandent pas les mêmes compétences. La première n'implique pas la seconde qui est pourtant à la base de la création d'un blog de maths.

    Il faut se lancer dans l'inconnu, prendre des risques, être soumis à la critique, admettre que l'on est faillible, que l'on peut se tromper, que l'on peut être en difficulté à trouver un chemin, que l'on doit changer de trajectoire, que l'on doit essayer sans savoir, etc,... autant de compétences qui sont plutôt vues comme des défauts en maths !

    Il ne faut pas avoir peur du jugement, de ses pairs, de personnes qui ont plus de connaissances que soi. Il faut accepter l'idée que des personnes plus érudites, plus cultivées, plus intelligentes, vont lire ces modestes lignes. Il faut aussi accepter l'idée qu'un lecteur n'est absolument pas obligé de revenir. Impossible de contraindre une personne à revenir. Seul le talent de l'auteur, la pertinence de ses articles fidélisent le lectorat, sachant que les lecteurs potentiels n'ont souvent guère de temps à consacrer à cette activité.

    Les universitaires n'ont jamais été très amis avec la vulgarisation, pour la transmission exotérique des connaissances. L'idée est plutôt: on sait, on crée des diplômes, on donne les diplômes à ceux qui savent. Une sorte de transmission en vase clos qui atteint maintenant ses limites par le manque de personnes disposées à rentrer dans ce système ( du moins en sciences ). Le blog n'a pas encore de place dans ce monde universitaire pour qui le seul intérêt d'Internet est la facilité d'accès à des contenus et non un moyen de modifier leur présentation, pratique supposée inutile et même nuisible à leur utilisation. Si c'est vrai pour le professionnel, il n'en est pas de même pour le grand public qui sera demain le client de ces mêmes institutions... C'est à l'université que sont formés les enseignants, celle-ci élisant ceux qu'elle juge les meilleurs dans ce travail en leur attribuant l'agrégation où seul le contenu est important. Quel serait donc l'intérêt de transmettre autre chose que des contenus ? Rien au regard de la performation diplômante du système universitaire qui produit les membres de l'institution et leurs élites. Si le discours autour de l'interdisciplinarité et de divers procédés pédagogiques enrobant la connaissance est ( a été ?) dispensé , rien n'a été modifié dans les modes de sélection des enseignants. Ces discours se trouvent confrontés à l'immobilisme du système qui les contredit et annulent de facto! Le blog, avatar de la vulgarisation et du discours vain autour d'un sujet bien trop sérieux pour être abordé par l'opinion commune, se trouve donc balayé d'un revers de main et chassé des choses sérieuses et utiles du monde des connaissances dont les universités sont les gardiennes. Et pourtant, si je prends l'exemple de ce blog, je ne compte pas les documents pdf que j'ai extraits des sites universitaires pour les exposer ici. Y aurait-il un décalage entre l'image véhiculée et la réalité souhaitée qui ne peut être dite, être mise dans le discours dirigé vers l'extérieur? L'analyse fine et les moyens à mettre en oeuvre pour modifier les choses ne sont pas à ma portée ...

    Un blog pour parler de quoi? De soi? Bof. Des autres? Bof. Du monde? Mouais. Des maths? D'autres l'ont tellement bien fait et le font si bien au travers de brillants livres? Qui suis-je pour me permettre de parler? Ai-je les compétences? Il faut trouver quoi dire, de quoi parler et ce n'est pas une mince affaire, encore une question de temps.

    Alors un blog pour quoi faire?
    Pour reprendre une image qui m'a marqué, je dirai pour apprendre à nager! Surfer à la surface de choses ou plonger dans les profondeurs des connaissances. L'un n'exclue pas l'autre et le blog me semble être le point de convergence des deux. Pour surfer sur la toile et nager dans l'océan des connaissances, il faut un surf et le surf numérique s'appelle le blog, sans lui on reste spectateur. Aller vite, à la surface et plonger en profondeur, voilà l'exercice quotidien que nous demande cet objet nouveau qu'est le blog. Ici, rien de statique, on ne sais jamais de quoi demain sera fait, il y a quelques instants je ne savais même pas que j'allais écrire cette note et il y a deux heurs je ne savais pas non plus que j'allais écouter un cours du Collège de France sur les fondements cognitifs de l'arithmétique élémentaire. Alors je confirme, ce blog m'apprend à nager car sans lui je n'aurai pas mené ces deux actions dans un temps aussi restreint ( et avec des paquets de copies qui attendent encore désespérément d'être corrigées ! ).  Je dirai que le blog apporte non seulement un renouveau des connaissances en les mettant en mouvement mais aussi un vent de libertés dont il serait dommage de se priver.

    Compte tenu de ces quelques points jetés en vrac, peut-on s'étonner du faible nombre de blogs de maths ?
    J'ai du oublier mille points mais je sais que vous êtes là pour rattraper mes déficiences !

    Je vais vous avouer un secret : moi je fais un blog pour être cité dans les futures études sociologiques qui seront publiées dans 50 ans lorsqu'un étudiant aura choisi comme objet de thèse " Les blogs de maths francophones " et que son travail sera d'éplucher toutes les notes de ce blog. Alors je lui fais un petit coucou ici !!!


  • L'An@Chronique Numérique - Number cévennes

    27c81d9a44aa86d55f0959ad7e6c72b6.gifMais où sont donc passés les étudiants ?

    J'ai fait un petit sondage pour connaître un peu mieux les lecteurs de ce blog. Force est de constater que les étudiants correspondent à la catégorie la plus faiblement représentée (5%). Je vois quelques explications : les étudiants cherchent moins à se documenter sur les maths que les autres  ( collégiens, lycéens et enseignants ). Leur nombre est plus faible. Les mots clés de ce blog ne correspondent pas à ceux de ce blog... Si vous avez d'autres explications permettant d'éclaircir ce mystère, elle seront les bienvenues...

    Chute des visites

    Depuis quelques temps déjà, les visites sur ce blog sont moins nombreuses et je ne parviens pas à savoir pourquoi. J'ai au départ pensé que c'était dû à la modification du service hautetfort mais selon eux il n'y aurait pas de lien. Je ne sais pas car les référencements par mots clés dans les moteurs et principalement Google sont tellement complexes qu'il est difficile de trouver les causes. La brutalité de cette chute ne me parait pas naturelle. Je ne sais pas si les vacances scolaires sont un facteur prépondérant, ni si cet effritement concerne les lecteurs fidèles où ceux qui trouvent le blog par hasard. Si vous avez des idées ou des remarques à ce sujet, elles seront aussi les bienvenues.

    Petit plaisir

    Il y avait longtemps que je n'avais pas écrit une petite An@chronique numérique et j'avoue que ça me manquait un peu. En fait j'adore ce titre...

    Note or not Note pour les profs

    L'impossibilité d'évaluer nominativement les profs en France est-elle une entrave à la liberté d'expression, that is the question !

    Mathématiques et Cévennes... mais si c'est possible, on parie ?

    • Alexandre (Shurik) Grothendieck est né le 28 Mars 1928 à Berlin d'Alexandre (Sasha) Shapiro, juif russe anarchiste exilé en Allemagne pour des raisons politiques et de Johanna (Hanka) Grothendieck, jeune femme communiste aux idées progressistes.
      Exilé politique, Alexandre Shapiro est par conséquent apatride et de ce fait son fils l'est aussi. Alexandre Shapiro gagne sa vie comme photographe de rue. En 1933, alors que les Nazis arrivent au pouvoir, le couple Shapiro quitte l'Allemagne pour trouver refuge en France. Alexandre Grothendieck les rejoint six ans plus tard. En 1939, lorsque la guerre éclate, la France place ses ressortissants allemands dans des camps de sûreté. Alexandre Grothendieck et sa mère sont séparés d'Alexandre Shapiro. Après la défaite française, certains réfugies sont livrés aux Allemands. Alexandre Shapiro meurt à Auschwitz tandis que Alexandre Grothendieck et sa mère trouvent refuge dans les Cévennes et survivent ainsi à la guerre.
      L'intégralité de l'article sur Les Mathématiques.net

    • Réunissant ainsi les mathématiques, l'informatique et la biologie pour éclairer les questions complexes posées par l'évolution des espèces et, éventuellement, pour contribuer à la conservation des espèces menacées, le logiciel ULM a notamment été utilisé avec succès dans trois cas : la réintroduction du Vautour Fauve dans les Cévennes, l'étude de la Vipère d'Orsini, animal très menacé, et l'impact du virus C de la Drosophile sur son hôte.
      L'article du CNRS

    • Les habitants de la Lozère ont généralement de l'intelligence, de l'esprit naturel et un jugement sain.
      Ils cultivent peu les lettres et les arts; mais ils réussissent assez bien dans l'étude des sciences naturelles et mathématiques.
      Parfaitement, c'est marqué ici !!!!!

    • Je vous avais bien dit que c'était possible " Maths et Cévennes "

    C'est tout pour aujourd'hui !

  • Où s'arrête le Web contributif ?

    C'est visiblement la question que pose Note2be sur son site :

    A la suite de la décision du Tribunal de Grande Instance de Paris Note2be.com doit cesser de collecter et de traiter les noms et les notes des enseignants à compter du mercredi 5 mars à 16h32.

    Nous sommes inquiets quant à l’avenir du Web 2.0 en France.  En effet la décision prise par le TGI le 3 mars remet en cause le fondement même du web « contributif », dans notre pays.

    Cette décision est alarmante au regard du principe de la liberté d’expression sur Internet en France, en particulier pour les élèves et étudiants français.  

    Nous allons faire appel de cette décision.

    Nous reviendrons bientôt !

    Si cette société y voit une entrave à la liberté d'expression, j'y vois personnellement une libération de cette liberté encadrée par une limite qu'il ne faut pas dépasser.

    Si les sites de notation commencent à fleurir avec le printemps, il semble que l'usage du nom soit réglementé par quelques principes afin  que cela ne puisse pas nuire à l'exercice de la fonction et je rajouterai même de la vie privée. Si une personne choisit de médiatiser son image, et donc son nom, ce droit doit lui être exclusivement réservé et on ne doit pas lui ôter sous couvert de la liberté d'expression.

    J'ai vu qu'un site allais naître permettant de noter son médecin... Je n'épiloguerai pas sur ce sujet sur lequel mon avis est sensiblement le même que sur Note2be.

    A l'avenir, au cas où certains sites de ce type auraient l'idée de se multiplier, j'ai ici quelques idées ... où bien sûr la personne qui note reste anonyme et le nom du noté apparaît, sinon c'est pas "drôle" !


    Note tes ex
    Note tes amis
    Note les membres de ta famille
    Note tes collaborateurs
    Note tes voisins
    ......

    Je considère donc que cette décision est un souffle de libertés nouvelles et je ne la considère pas comme alarmante car si en France, il y a liberté d'expression, il y a aussi une responsabilité juridique des auteurs qui ne doivent pas pouvoir dresser en toute impunité et divulguer publiquement une liste formée de triplets du type ( nom de personne, lieu, nombre ). On retrouve ici une trilogie dont l'usage peut porter à toutes sortes de dérives non contrôlables.

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  • Transmettre ne va plus de soi...

    Il est intéressant de noter que le magazine Psychologie qui se vend à 350 000 exemplaires, vient de changer de présentation. Il se découpe maintenant en 5 sections principales dont l'une d'elles s'intitule " Transmettre", c'est bien un symptome du fait que la transmission ne va plus de soi.

  • Inventer le marketing des mathématiques

    Pour celui qui est un tant soit peu intéressé par les problématiques de l'enseignement en général, de celui des sciences en particulier et plus spécifiquement des mathématiques, force est de constater que ces dernières souffrent tout particulièrement d'un déficit de popularité auprès du public, du moins en tant que matière d'enseignement.

    L'effet de la massification de l'enseignement, la généralisation de leur apprentissage à toutes les sections et leur utilisation  comme matière de sélection dans le choix de l'élite de la nation comme le confirme l'abréviation de ce corps prestigieux qu'est l'X, sont des facteurs agravants de la difficile adaptation de cette matière à l'époque actuelle où le retour sur investissement doit être immédiat, ce qui est loin d'être évident lorsqu'il s'agit de faire des mathématiques. On assiste, comme impuissants, à ce discours remastérisé reprenant de trop vieux lieux communs qui malheureusement ne s'évaporent pas avec le temps, bien au contraire.

    Si les mathématiques et leurs concepts ne savent pas très bien se vendre, il semble que leur utilisation n'effraie pas tous les vendeurs, loin de là.

    On notera dans ce cas, des formes diverses d'utilisation des mathématiques qui ont été, comme par magie, mystérieusement dépossédées de leurs attributs négatifs dont elles s'affublent lorsqu'on les enseigne!

    Nos boites mail et boites aux lettres sont envahies de réductions en % de tous genres avec tout plein de cas particuliers numérotés parfois de (1) à (11), ce qui rendrait fou n'importe quel élève ou étudiant si on lui faisait traiter ce même problème scolairement  mais qui ne semble pas dérouter plus que cela le consommateur à la recherche de la bonne affaire.




    3b21f3a355b6aa0450675b738b3f3faa.jpgGivenchi ne s'est aucunement laissé intimidé par le nombre Pi

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    Pas plus que Caron n'a vraiment eu peur de l'Infini

     

     

     

    02823ecded5d497f2b30ebb96f20765d.jpgSi le rapporteur est un objet de torture, nos 360° rébarbatifs deviennent un symbole puissant et plein de promesses lorsqu'ils sont placés sur un petit flacon doré.

     

     

     

     

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    Les chiffres 0cacd0da8fd8a45075abf34a9d7b7b59.jpgeffrayants deviennent objets de convoitise et de désir.495d6f3ab0fcaa6a157861ce1e296aeb.jpg

     

     

     

     

     

     

     

    8df4d343cc53d0b57ccc95db8372565d.jpgLe nom d'Euler ne fait guère sourire lorsqu'il s'agit d'apprendre les formules éponymes mais lorsque son nom est celui d'une montre édition limitée signée Oris, cela change tout.

     

     

     

     

    b952dcbec2b89b060ea1fe77a289e925.jpgbbddc2ebccfc88a5d8e7ad331bd58bf0.jpg

     

     

     

     

    Le tableau noir rempli de formules indigestes de mathématiques devient envoûtant à la simple idée qu'il reflète les mystérieuses formules d'une montre de luxe Concord que j'ai d'ailleurs bien envie d'acheter et d'accrocher pendant mes cours pour que la magie se reproduise quotidiennement.

     

    9c1a3187975215e3e2cc9a6bdd2ae1b5.jpgLorsque les différences mathématiques des formes ne sont plus des contraintes insurmontables mais deviennent au contraire l'occasion de maximiser le feu et le brillant d'un diamant, leur tabulation en fait des nombres d'or qui ne sont plus soumis à aucun regard malveillant.

     

     

    faaa1af72342edcff010039ac52440d0.jpgEt lorsque Olivier Lapidus tisse quelques fractales de Mandelbrot sur ses vêtements de haute-couture, les points de convergence se font sur le tissu et non sur la difficulté du concept dont il est question...

     

     

     

    Les mathématiques, les nombres et autres objets abstraits dont on voudrait bien nous faire croire de leur incapacité à envahir le monde du commerce et même du marché du luxe, ne souffrent d'aucun complexe lorsqu'on les emploie à bon escient. Elles perdent même tous les défauts et autres tares dont on s'amuse à les parer dans une sorte de charivari permanent.

    Il serait bon que ces mêmes mathématiques, se voyant ainsi auréolées de tous les apparats de luxe et de beauté, s'offrent à elles-mêmes un marketing original et unique qui, s'il ne vient pas de leur propre fait, saura être repris par d'autres avec moins de timidité. Il ne faudra pas pleurer dans ce cas, de ne pas en récolter des fruits qui leurs seront à jamais défendus...